Entre chemins creux et bocages : une campagne à préserver
Impossible d’évoquer Malville sans parler de son paysage. Ici, le bocage n’est pas une simple carte postale : il structure le quotidien, façonne les itinéraires des balades, abrite une biodiversité précieuse. Le bocage malvillois, typique de la Loire-Atlantique intérieure, se compose d’un maillage de haies, talus, prairies humides et pâtures. Cette mosaïque, héritée d’une agriculture traditionnelle, couvre plus de 80% des 3524 hectares de la commune (Source : INSEE, Mairie de Malville).
- Réseau de chemins creux : Sentiers parfois centenaires, tracés entre chênes, charmes et noisetiers. Ils invitent à la marche, au VTT et réjouissent les observateurs d’oiseaux.
- Rôles écologiques majeurs : Le bocage filtre les eaux, lutte contre l’érosion et sert de corridor pour une faune locale (hérisson d’Europe, linotte mélodieuse, chauve-souris pipistrelle… Source : LPO Loire-Atlantique).
- Zone humide de la Blanche Noë : Ce site local, alimenté par un réseau de ruisseaux, abrite libellules rares, tritons et plante protégée comme la Laîche faux-souchet.
Malgré la pression foncière, plusieurs associations locales s’impliquent dans la sauvegarde des haies bocagères. Des journées participatives de plantation et d’entretien ont lieu chaque hiver (Source : Communauté de communes Estuaire et Sillon). Ce sont ces gestes de terrain qui garantissent la pérennité d’un patrimoine vivant, ni figé ni muséifié.